Plein de bodies brodés
/image%2F1175717%2F20250304%2Fob_be0b4d_motif-nounours-fleurs-jaunes.jpg)
Pour Pâques, j'ai préparé pour mon petit Ezra différentes tenues, pour laisser le choix à sa maman, en fonction du temps qu'il ferait. Le jour J, il a porté fièrement ce petit polo...
A ma question :"Il est où le lapin?", il me l'a montré du doigt à plusieurs reprises !
C'était adorable, j'aurais aimé être auprès de lui pour sa première chasse aux oeufs. J'ai acheté ce ravissant motif sur le site Créatrices Broderie Machine, il existe dans d'autres bébés animaux tous très mignons.
Dans le même esprit, je lui ai brodé sur ce body un petit poussin fleuri - c'est pratique pour remplacer un T-shirt sous un petit pantalon.
Sa maman m'a dit qu'il le montrait aussi sur sa poitrine ! Il adore les fleurs, j'en profite tant qu'il ne peut pas se plaindre qu'il préfère d'autres motifs moins charmants...
Et pour finir, ce T-shirt avec un joli lapin de Pâques tout droit sorti de son jardin fleuri. Il représente le Pinpin qu'il a en quatre exemplaires, qui dorment tous avec lui dans son lit...
J'ai trouvé ces deux derniers motifs sur le site Designs by Juju. Les vêtements proviennent de chez Vert Baudet, qui sont d'une belle qualité qui ne fronce pas lors de la broderie. Un site à visiter souvent, car il fait souvent de promos !
J'espère que ces réalisations vous auront plu, à très bientôt dans l'atelier de Loucat !
Ma petite-nièce Billie est née en début d'année. Sa maman aime beauoup broder, alors je lui ai confectionné ce mobile coloré, sur le thème du jour, de la nuit et de la météo.
Je vous propose plein de photos pour vous présenter les détails de ce projet.
J'ai utilisé les feutrines du site The Cinnamon Patch et l'un de leurs modèles, que j'ai réinterprété dans des couleurs vives, mais aux tonalités douces.
J'ai ajouté toutes les broderies, qui n'existaient pas dans le modèle de départ.
Je me suis laissée aller, pour que ce cadeau soit une création unique.
Il a fallu broder sur de toutes petites pièces : la lune fait 4 cm.
Mes doigts se sont dégourdis, j'ai revisité mes stocks de fils, ça m'a donné plein d'idées et d'envies...
J'espère que cet ouvrage vous a plu. A très bientôt dans l'atelier de Loucat !
PS : je galère pour modifier l'apparence de mon blog avec le nouveau Canalblog. Si quelqu'un sait comment modifier les pages sur le côté des colonnes, contactez-moi !
Pendant cette année où j'ai un peu disparu, j'ai eu l'immense bonheur d'accueillir un petit-fils, fin 2023. Vous vous doutez comme mon coeur s'est enflé de joie, et mes doigts se sont agités en tout sens. J'ai plein de choses à vous montrer ! Commençons par des sorties de bain.
La première est en simple éponge café au lait bordée d'un biais marron.
J'ai cousu dans l'angle une grande capuche brodée d'un motif Designs by Juju. Je trouve souvent de magnifiques modèles de broderie machine sur ce site. Pour ces deux ouvrages, il s'agit d'une série de petits animaux endormis.
Pour la deuxième sortie de bain, j'ai utilisé de l'éponge nid d'abeille, très douce, trouvée chez Mondial Tissus.
La bordure est un large biais coupé dans un coton fleuri déniché dans mes stocks.
J'ai ajouté dans un angle une grande capuche en éponge velours, brodée du prénom d'Ezra : pour ajouter un prénom à une broderie, il faut faire pas mal de manipulations, mais c'est chouette, non ?
J'espère que ces petites création vous auront inspiré.
A très bientôt dans l'atelier de Loucat !
Il y a quelques mois, j'ai débuté la réalisation du châle Dowland, créé par Dee o'Keefe, que l'on peut acheter sur sa page Ravelry.
J'aime beaucoup cette créatrice, car ses modèles sont impécablement expliqués. Il suffit de suivre pas à pas, et la dentelle apparaît.
Le fil utilisé est la Merino socks acheté dans la boutique "Mon Petit rêve". Il s'agit d'un fil à chaussettes, tout à fait adapté à la réalisation de châles. J'aime beaucoup les fils à impressions nuancées sur une base blanche teints à la main par de Michaela. Ainsi, on peut faire des motifs ajourés qui apparaissent parfaitement, malgré la couleur. Je pense que ce châle serait également magnifique avec un fil uni, tel qu'elle le propose d'ailleurs.
C'est un châle de forme semi-circulaire, en dentelle à l'aiguille. D'abord empatouillé sur mes longues aiguilles circulaires, il a révélé toute sa beauté lors de son blocage - même Caramel l'a apprécié !
Il peut se porter déroulé sur les épaules...
... ou bien en écharpe, comme je le fais moi-même.
J'ai offert ce châle à la petite amie de mon filleul, Cécile. Cette teinte douce devrait lui convenir à merveille.
Merci à Héloïse qui m'a servi de modèle photo souriant et à très bientôt dans l'atelier de Loucat !
Me revoilà sur la blogosphère, après une longue absence.
J'ai profité de cette période pour reprendre mes études - eh oui, c'est possible à tout âge ! Mais je vous raconterai ça un peu plus tard.
Aujourd'hui, je vous présente le gilet que j'ai tricoté pour mon petit-neveu, Gabin.
C'est un modèle que je reprends souvent en l'adaptant en taille, selon mes besoins, à partir d'un patron de gilet tout simple. Produit en croix, calculs, erreurs... 😿mais voilà le résultat.
Ensuite, je rajoute quelques mailles pour placer les torsades - ça resserre le tricot. Des torsades à mon goût, que je ne place que sur le devant.
J'ai choisi de très jolis boutons sur le site Rascol - je n'ai pas de mercerie près de chez moi. J'ai utilisé le fil Charly, de Phildar.
Et voilà un très joli petit lutin de Noël habillé par sa grand-Tata Cat !
A très bientôt dans l'atelier de Loucat...
Cela faisait longtemps que je n'avais pas publié de recettes sur mon blog... La récolte de mes groseilles commence à peine et j'ai déjà ramassé 2 kg et demi rien que sur un pied !
Je ramasse tant de groseilles chaque année qu'il m'en reste au congélateur d'une année sur l'autre. Pourtant nous avons innové l'an dernier avec de nouvelles recettes de confitures, et j'en donne largement à mes nièces...
Je me suis dit que ce serait chouette en muffins, et oui, c'est délicieux ! Je vous donne la recette que j'ai réalisée cet après-midi, sans gluten bien sûr. J'ai mis un peu de sucre car les groseilles, c'est acide, mais vous pouvez adapter selon votre goût.
Ingrédients pour une plaque de 12 muffins :
120 g de poudre d'amandes
95 g de farine de riz semi-complet
15 g de farine de millet
20 g de fécule de pomme de terre
60 g de sucre
2 cuillères à café de levure chimique
2 oeufs
2 cuillères à soupe de purée d'amande
70 ml de lait ou lait végétal
100 g de groseilles bio fraîches rincées et équeutées
Préparation :
Battre les oeufs et la purée d'amande pour obtenir un mélange lisse, puis verser le lait et bien mélanger.
Dans un bol à part, peser les farines, le sucre, ajouter la levure, bien mélanger.
Verser à présent le mélange de farines et sucre dans le mélange liquide, mélanger rapidement, puis ajouter les groseilles, mélanger délicatement pour ne pas écraser les fruits.
Si vous utilisez une plaque en métal, beurrez légèrement les moules. Verser le mélange en remplissant les cavités aux 3/4.
Faire cuire environ 18 min à 180 ° (surveiller la cuisson, la durée indiquée dépend des fours).
Mes muffins sont ressortis assez blancs, je pense que c'est lié à la poudre d'amandes - mais le goût est parfait ! Je pense que j'aurais pu mettre plus de groseilles, j'ai eu un doute pour le résultat, à vous de tenter. J'espère ne pas m'être trompée en notant ma recette... Bonne dégustation, à très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !
Héloïse a présenté il y a quelques jours le dernier concert de sa formation musicale à Poitiers, pour lequel elle a choisi le thème des oiseaux en musique traditionnelle. Hélas je n'ai pas pu me déplacer pour aller l'écouter. Je vous propose tout de même ce tout petit extrait qui vous permettra de vous faire une idée de son univers. Son concert a reçu un magnifique accueil, et elle a depuis eu plusieurs propositions pour aller le présenter : on espère !
Elle m'a fait le plaisir de l'aider à réaliser les oiseaux de son décor, qu'elle devait accrocher à un arbre lumineux au fur et à mesure de son concert.
Après de longues discussions, il s'est avéré qu'elle souhaitait des oiseaux "réalistes" et non fantaisistes en tissu comme je le lui proposai.
Je me suis donc lancée dans toute une expérimentation plastique, et après avoir réalisé pour Noël des oiseaux brodés avec les modèles de mmmcrafts pour Noël, j'ai choisi d'utiliser de la feutrine.
Le processus a été long : observer des photos des oiseaux, décalquer pour obtenir des dessins, puis synthétiser les formes, préparer des gabarits... et puis se lancer avec des échecs et tout un tas de difficultés techniques !
Il a fallu aussi "transformer" certaines couleurs pour donner du relief visuel à des oiseaux dans les tons de beige, tel le rossignol, puisque les oiseaux devaient être vus de loin - et sur leurs deux faces.
Franchement, j'ai vraiment adoré réaliser cette farandole de petits oiseaux, à la taille un peu plus grande que le réel - juste talonnée par le temps qui passait.
Pour les photographier je les ai accrochés tels qu'elle le fera à des fils, et cela m'a donné l'envie d'en refaire pour ma maison sous forme de mobiles - si je parviens à trouver le temps entre mes diverses activités !
Je vous retrouverai très bientôt pour vous montrer des photos d'un voyage en Corse effectué il y a quelques semaines - le temps de trier la somme de photos faites sur place.
A très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !
Ma petite-nièce Manon fêtait ses 9 ans il y a quelques jours, Pour cette occasion, je me suis amusée à lui coudre de jolies tenues assorties pour ses poupées Barbie, comme le faisait ma grand-mère quand j'avais son âge. Manon a immédiatement essayé les tenues sur la poupée offerte avec - et sa maman était ravie elle aussi ! D'autant que j'avais déniché un lot de chaussures trop mignonnes - comme j'aurais avoir eu ça petite... En route pour la séance photo !
Une salopette en lainage, avec des poches en coton blanc contrasté et des surpiqûres...
portée avec un chemisier en broderie anglaise orné d'une rose en satin.
Une combinaison large en soie,
portée avec un manteau type années 50 orné de boutons perles,
et une étole mohair et soie - création perso avec des restes de laine...
Une robe longue en velours près du corps...
et sa capelette, toutes deux ornées de dentelle ton sur ton - pour le clin d'oeil, j'ai utilisé le tissu avec lequel j'avais cousu pour Manon il y a quelques mois une jupe salopette - ça l'a bien amusée !
Et pour finir, un jupon en broderie anglaise avec son caraco en coton...
et sa petite veste droite, taillée sur les motifs...
Si ces modèles vous intéressent, j'ai fait un mix entre des modèles glanés sur Pinterest (à retrouver en vous abonnant à mon compte), que j'ai redessinés pour certains, et des créations. Vous pouvez aussi revoir cet article sur le même thème.
J'ai utilisé des morceaux de tissus de mon stock - ça m'a permis de faire (un tout petit peu) de vide. Pour la couture elle-même, le plus gros du travail a été cousu machine, mais les finitions à la main : encolures, bas de manches, pose de dentelle... L'occasion de remettre à jour ma motricité fine !
Et pour finir, la traditionnelle photo des chats de l'atelier : Caramel a adopté mon Mystical Lanterns de Janie Craw et le premier châle que j'avais tricoté pour ma mère ... Impossible de l'en déloger !
A très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !
Quand on a commencé à parler de restrictions sur le chauffage, en fin d'automne, j'ai pensé à Héloïse qui se plaignait déjà d'avoir froid tout le temps - l'humidité du poitevin ne lui convient pas.
J'ai fouillé dans mes stocks et retrouvé tout un tas de pelotes de Népal noir de Drops, que j'avais rembobinées après deux essais infructueux d'un gilet en jacquard pour moi. J'ai pris pour base un modèle de Bergère de France, dont j'ai seulement utilisé les cotations : hauteur et largeur, diminuations, etc... Puis je me suis lancée, et je lui ai tricoté ce pull en trois semaines.
La seule fantaisie de ce pull, ce sont les torsades sur le devant, tirées de la mémoire de mes mains.
Je suis hélas déçue par les photos : le beau noir luisant ayant viré au grisâtre, c'est moins joli à vous montrer. Et Fifille n'a même pas pris le temps de m'en envoyer une du pull porté, l'ingrate !
J'ai gardé le schéma de base dans mes fichiers et relancé le processus pour Juliette, en espérant qu'elle n'est pas pressée, car j'ai eu un mic-mac avec sa laine, blanche pourtant : deux lots différents, qui m'ont permis d'obtenir de jolies rayures sur son pull, il a fallu défaire, encore...
Vous pouvez constater à quel point je suis en retard dans mes publications, vu que je vous montre un ouvrage fait en octobre ! Moral bof et trop d'occupations, et voilà le résultat...
Comme j'ai peu de photos, voici la jolie petite église de notre hameau sous la neige de fin janvier :
Des perce-neige sauvages qui pointent dans un champ :
et un Chamallow qui n'aime pas se mouiller les pattes mais joue les fauves des neiges...
A très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !
Ce week-end, vous pouvez aider à protéger la nature, tout simplement en donnant une heure de votre temps à compter les oiseaux que vous verrez dans votre jardin.
Je participe à ce comptage régulièrement - c'est amusant et surtout très utile. Hier j'ai pu écouter un webinaire qui faisait le bilan de cette opération lancée il y a 10 ans. Vous pouvez voir le replay ici :
A quoi ça sert ? Mesurer les populations d'oiseaux présentes en France, en de très nombreux lieux en même temps, pour avoir une vision la plus juste possible à l'échelle du territoire. C'est une action participative citoyenne inscrite dans un vrai protocole scientifique, et même les erreurs d'identification ou de comptage sont pondérées pour être les plus exactes possibles.
Pendant l'heure de comptage, on retient le nombre maximum d'individu de chaque espèce vu en même temps - sinon on recompterait plusieurs fois les petits malins qui viennent plusieurs fois, en particulier si vous avez une mangeoire ! Et on peut avoir de belles surprises, telle cette perdrix qui vient avec sa compagne tous les jours faire un petit tour dans mon jardin...
On peut observer les oiseaux dans son jardin, sur son balcon, dans un parc public... La LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) conseille une observation vers 11 heures pour voir le plus possible d'individus. On ne retient que les oiseaux au sol ou posés sur une mangeoire ou une branche, pas ceux qui survolent le jardin.
Si vous avez envie de participer, il faut respecter ce protocole (cliquez pour ouvrir le lien). Je vous conseille de créer votre jardin (ou lieu d'observation) la veille sur le site de l'Observatoire des Oiseaux, c'est là que vous entrerez les chiffres de vos observations.
La LPO met à votre disposition des fiches d'identification si vous vous sentez hésitants, car même les "débutants" en observation peuvent participer - tout est expliqué dans le protocole.
Ensuite, des scientifiques utiliseront les résultats collectés. Ces chiffres sont particulièrement utiles pour sensibiliser avec des données objectives la classe politique particulièrement aveugle à l'urgence environnementale actuelle...
J'espère vous avoir donné envie de participer, et je vous souhaite beaucoup de plaisir à admirer la beauté et la liberté de nos petits hôtes à plumes.
A très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !
Très bonne année à tous, mes chers lecteurs !
J'avais fait ce très joli pull pour Héloïse il y a plusieurs années. Elle l'a porté quelquefois puis mis au rebut car finalement elle n'aimait pas le grand col châle qui découvrait les épaules - alors que c'était ce qui lui avait plu au départ - et je la comprends, moi la frileuse !
Elle m'avait demandé de modifier le col en y passant de l'élastique. Ne sachant comment faire, je l'ai d'abord enfoui dans un carton puis ressorti il y a plusieurs mois, en me disant qu'à force de le déplacer pour ranger mes propres pulls, je finirai par m'y mettre... ce que j'ai fait à mon retour de Lyon. J'ai commencé à défaire les côtes à l'envers, ça m'a pris toute une après-midi ... tout ça pour m'apercevoir que j'avais défait le bas du corps et non le col !
J'était furax contre moi, car il a fallu tout remailler en tenant compte des augmentations du premier rang, puis retricoter les côtes. J'ai tout mis sur un câble pour pouvoir au besoin rallonger le bas, ce que j'ai fait par la suite pour rééquilibrer le tricot. J'ai repris cette fois-ci dans le bon sens - le col s'est défait facilement heureusement. J'ai repris le tricot en pratiquant des diminutions progressives dans le motif de torsades - un peu acrobatique mais ça m'a permis de faire des diminutions douces sans froncer - tout ça avec Chamallow entre les jambes !
Puis j'ai fortement diminué juste avant les côtes. J'ai vérifié sur un pull perso combien il me fallait de mailles pour un col plus serré, et j'ai retricoté un col roulé bas, fixé par deux points, pour éviter que trop de diminutions ne déforme le col.
Je suis satisfaite du résultat, et Héloïse est ravie d'avoir récupéré ce pull très chaud ! Elle l'a déjà porté plusieurs fois. Je l'ai complété par une paire de mitaines toute simples modèle maison.
Pour les références, il s'agit d'un pull Bergère de France issu du catalogue 324.551, en qualité Eclair.
J'espère que cette fois-ci Canalblog fonctionnera correctement. Pour mon dernier article j'ai constaté que mes réponses à vos messages ne s'étaient pas affichées, ça a été tout un bazar pour répondre directement sur le blog - sachant qu'en ce cas mon destinataire n'a pas mon message - moi qui mets un point d'honneur à répondre à chacun...
A très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !
Nous voici partis pour la suite de notre balade à Lyon. Cliquez sur les photos pour avoir le nom des lieux ou choses photographiées.
Nous avons profité de la balade en bateau sur la Saône comprise dans le pass Lyon City Card, à acquérir absolument si vous voulez visiter facilement la ville, car il rend gratuit tous les transports, les entrées aux musées, etc.
De là, on voit la colline de Fourvière d'en bas, mais aussi la partie médiévale et renaissance de la ville, si bien restaurée qu'elle a été classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Lyon a une forte inspiration italienne, que l'on retrouve dans les couleurs des façades de ces vieux quartiers :
On peut voir de loin la Fesque des Lyonnais qui montre des personnages célèbres, dont Paul Bocause.
Près de la confluence de la Saône et du Rhône, un quartier très moderne a été construit, avec des choix architecturaux très particuliers...
... voire d'un goût douteux !
Cette balade en bateau donne une autre vision de la ville, il ne faut pas hésiter à la faire. Le lendemain, nous avons visité le jardin botanique du Parc de la Tête-d'Or, un immense jardin dans lequel les lyonnais font du sport, se promènent, déjeunent...
Cette (petite) partie du parc nous a émerveillés, en particulier les serres de plantes rares, organisées par régions ou types.
Un incontournable pour moi qui adore visiter des jardins et y puiser des sources d'inspiration.
Ca donne des envies de peinture, non ? Autant vous dire que j'ai engrangé plein de clichés pour mes petits moments d'aquarelle...
Certaines zones du jardin étaient déjà en cours de préparation pour l'hiver, mais il restait cependant encore quelques belles plates-bandes !
Nous ne pouvions pas repartir sans avoir fait un tour aux halles Paul Bocuse, où nous avons salivé devant des merveilles gastronomiques.
Pour finir, quelques adresses de boutiques qui m'ont vraiment plu, au cas-où... Chez Grégoire, une fabuleuse pâtisserie sans gluten, j'ai enfin pu remanger des petits gâteaux dont je suis privée depuis plusieurs années ! Vous pouvez le suivre sur Instagram, c'est un tout jeune pâtissier qui fait des merveilles. Il a aussi une boutique en ligne.
Tricothé, pour choisir de belles laines :
Perles à tout va, une caverne d'Ali Baba pour ceux qui aiment fabriquer leurs bijoux fantaisie. Ils ont aussi une boutique en ligne.
Vous trouverrez de très jolis bijoux fantaisie à prix vraiment abordables chez Maya.Ca change des marques récurrentes que l'on trouve en ville.
Voilà, j'espère vous avoir donné envie d'aller visiter ou redécouvrir Lyon, cette ville si changeante selon ses quartiers. A très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !
Mi-octobre, nous sommes allés passer quelques jours à Lyon, ville que nous ne connaissions absolument pas. Elle est placée dans un site géographique très particulier, qui lui donne son charme. Cliquez sur les photos pour avoir le nom précis des lieux photographiés.
Sur la colline de Fourvière, la basilique toute blanche se dresse, pour protéger la statue de la Vierge.
Elle semble là de toute éternité pourtant elle n'a été construite qu'au 19e siècle. L'intérieur...
et une partie de la crypte, qui est aussi grande que la Basilique elle-même :
De là, la vue sur Lyon est somptueuse, avec au centre la Presqu'île enserrée par la Saône tout devant, et au deuxième plan le Rhône. On voit bien au milieu la place Bellecour, la 4ème plus grande place de France.
Tout près, le site romain de Lugdunum a été particulièrement bien restauré et intégré à la ville. A l'origine, une légion romaine venue prendre sa retraite dans cette zone s'est installée sur la colline de Fourvière.
Elle y a construit une ville avec tout le confort : amphithéâtres, bains, aqueducs pour amener l'eau, villas...
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les amphithéâtres romains étaient des bâtiments fermés, la vue était cachée par un mur très haut !
On peut visiter le site et ensuite entrer dans le musée, caché entièrement sous la colline, qui présente des objets trouvés lors des fouilles du site et aux alentours de la ville.
Direction la Croix-Rousse, l'autre colline qui domine la ville, en empruntant la ficelle, un métro à crémaillère. Place Bellevue ont été tournées de nombreuses scènes de la série Chérif dont je vous parlais sur mon blog De pages en séries. Pour ceux qui la connaissent, voilà l'endroit où était situé le commissariat (à droite), et en face sur la gauche l'appartement de Chérif.
Toute cette zone est très dégradée et c'est vraiment très dommage, on a du mal à faire le lien avec la place pimpante de la série. C'est peut-être aussi une conséquence de la sécheresse de cette année ?
Pourtant elle a une vue magnifique sur la Presqu'Île.
Au 19e siècle, la colline de la Croix-Rousse a été le lieu de vie et de travail des canuts, les ouvriers qui tissaient la soie. Nous avons d'ailleurs visité la Maison des Canuts, un musée vivant où l'on continue à tisser.
De hautes maisons ont été bâties pour y installer les métiers à tisser Jacquard, et les familles des tisserands qui se relayaient sur les métiers vivaient autour et au-dessus des métiers, dans les étages. Celui-ci fonctionne et l'on voit le brocart de soie en sortir.
Voici le bobinoir, différent de ce que nous connaissons avec nos machines à coudre ou à quilter. Je vous laisse admirer le brillant des bobines de soie...
De cet enchevêtrement de hautes maison s'ensuit une architecture très particulière sur cette colline, avec tout un système d'escaliers et de rues couvertes, les traboules.
Celles-ci servaient à déplacer les tissus de soie, très fragiles, du haut de la colline jusqu'à son pied où ils étaient apportés aux tailleurs et revendeurs.
Ce quartier de la ville nous a particulièrement plu, avec ses toutes petites rues, ses passages couverts...
et ses grands escaliers, à descendre ou grimper selon le sens de la visite.
Ce quartier est un lieu de vie très prisé par les jeunes, avec une vue imprenable au détour des rues :
Le bas de la Croix-Rousse est charmant, avec tout un tas de boutiques d'artistes et artisans, petits cafés, de placettes coincées entre des rues étroites.
On a bavé devant les brioches aux pralines...
et la vitrine de cette céramiste : j'ai regretté de ne pouvoir emporter un vase dans ma valise...
Cependant, le quartier de la Croix-Rousse est particulièrement défiguré par les grafittis (y compris dans des zones très anciennes) et peu entretenu, avec des façades dégradées, des places quasi abandonnées - en tout cas c'est l'impression que ça donne, même si des chantiers sont en cours - ce qui nous a laissé un sentiment assez mitigé.
J'espère que vous êtes toujours avec moi après ce looong article plein de photos. A très bientôt pour la suite - ce sera plus court, promis !
Il y a quelques mois, ma nièce m'a dit :"Si tu as le temps... l'envie... J'aimerais bien un châle. Peut-être en rouge ?"
Qu'à cela ne tienne ! J'avais acheté le modèle Kim dès sa parution - Mamie Thé ne propose plus de modèles de châles depuis un moment, mais j'apprécie beaucoup ses modèles. Il me semblait parfait, avec ses trois bandes distinctes, et surtout l'intermédiaire qui contient un motif de coeurs. Je vous mets ici le lien vers son site où elle raconte l'émouvante histoire à l'origine de ce châle - et qui contient le renvoi vers le modèle.
Ensuite, j'ai fouillé, cherché, et trouvé une laine dégradée dans divers tons allant du bordeaux très foncé au pêche, en passant par des orangés divers, la Sultan Deluxe Shine qui a en plus un petit fil de mica brillant qui lui donne un petit côté luxueux. Je n'avais jamais acheté sur le site Hobbii, c'était l'occasion de me faire une idée.
La couleur n'est pas vraiment du rouge vif, mais assez dans l'idée du châle Kim de Bergamote et Citron, que Mamie Thé proposait en trois couleurs contrastées. J'ai un peu triché ici en utilisant diverses couleurs de la même pelote, ce qui a occasionné pas mal de noeuds et de phases de détricotage pour obtenir le résultat souhaité. Mais une seule pelote c'était très pratique.
Le châle une fois étiré et bloqué a révélé toute sa beauté. Marie est très pudique, alors j'ai fait une séance photo sur mon mannequin de couture, j'ai profité d'un joli rayon de soleil et des dernières fleurs de l'été.
A chaque fois je me régale lors de ces petites séances où je peux admirer le fruit de mon travail avant d'avoir le plaisir de l'offrir.
Tricot en bonne compagnie...
A très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !
J'ai profité des jours chauds de cet été, où nous étions coincés à l'intérieur, pour coudre et broder pour mon petit Ulysse.
Pour la couture, j'ai utilisé des patrons Ikatee, qui sont un peu chers mais vraiment très bien faits, ils correspondent aussi à la taille indiquée. Je vous montre aujourd'hui le gilet Véga, réalisé avec un tissu acheté également sur Ikatee. Le tissu est ravissant avec ses petits animaux de la forêt.
Le patron permet (et propose) d'aller du plus simple vers le plus raffiné, et pour cette version j'ai choisi de border également le bas des manches avec du biais. Le gilet porté...
Juliette adore ! J'avais déjà cousu le même modèle de gilet pour Ulysse, que je vous avais montré dans cet article.
Je lui ai brodé plusieurs T-shirts, achetés en lot de quatre sur La Redoute. Pour celui-ci j'ai utilisé un motif trouvé sur le site "Laine et chiffon", vraiment adorable. Sur ce site Fabienne offre ses motifs mais demande de faire un don à une association qui lui tient à coeur.
Et puis bien sûr comme il entre en maternelle je lui ai brodé tout simplement son initiale, issue de l'abécédaire que j'avais utilisé pour broder son tapis de jeu que je vous avais montré ici...
J'ai encore d'autres ouvrages à vous montrer, ce sera pour la prochaine fois. A très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !
Quel retard dans mes publications ! Commençons par ce projet achevé au printemps...
Ma belle-mère Denise a retrouvé un joli monogramme ancien brodé main issu de la famille. Je lui ai proposé de le monter en coussin afin qu'elle puisse en profiter. En avant pour voir les étapes de ce sauvetage - même si les photos ne sont pas au top...
Le monogramme brodé a été découpé dans un drap épais. Je l'ai fixé sur de la vliseline et découpé soigneusement.
J'ai ensuite découpé les morceaux du coussin dans une toile gris métallisé avec un motif géométrique, pour faire un contraste intéressant ancien/ moderne.
Une fois cousu, le monogramme a été entouré d'une fine dentelle.
Le dos du coussin se ferme par de jolis boutons peints.
Le dos...
Et voilà !
Le résultat a beaucoup plu à Denise qui m'a confié d'autres monogrammes que je vais avoir le plaisir de faire revivre.
Une petite photo de Caramel, qui a été bien malade mais a passé un super mois d'août, sa santé recouvrée, entre la fraîcheur de notre chambre et le jardin où elle a retrouvé le plaisir de courser un Chamallow stupéfait... A très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !
Vous l'avez looongtemps attendu, voici le dernier épisode de nos aventures ariégeoises.Vous le savez maintenant, j'ai une affection particulière pour les orchidées sauvages, que j'admire et photographie chaque année dans le Quercy. J'étais curieuse de découvrir les variétés que nous offrirait l'Ariège...
Celui que l'on voit le plus, c'est l'orchis de Fuchs. Les fleurs de cet orchis sont serrées et souvent le haut de la hampe est encore en boutons. De même, sa taille peut être assez élevée, ou bien modeste.
Ce qui permet de l'identifier, c'est le dessin spécifique de son labelle, avec ses lignes :
Nous avons observé diverses variétés d'orchis militaire, qui tient son nom de la forme de son labelle.
On peut y voir un homme casqué - avec des poils sur la poitrine !
Un autre orchis militaire, avec une couleur et motif différent,
...le labelle étant identique : ce qui explique les nombreuses heures à tenter de les identifier, tel un détective !
Voici un orchis maculata, une espèce magnifique qui nous a épatés par ses diverses couleurs et sa taille élevée, puisqu'il peut faire jusqu'à 60 cm.
Son nom vient des petites taches sur son labelle.
J'ai dû faire appel à un spécialiste pour identifier deux spécimens, dont cette version d'orchis maculata albinos !
Nous l'avons trouvée groupée dans certaines zones.
L'orchis Homme pendu est très reconnaissable :
Son nom très explicite vient de la forme de son labelle :
Je conclus cet article avec l'orchis bouc, qui est assez commun mais vraiment étrange :
Il doit son nom à son odeur nauséabonde quand on le touche - je n'ai pas essayé ! Plus poétiquement, on pourrait trouver une ressemblance avec la barbiche de l'animal, non ?
Pour finir, je vous conseille l'achat de ce livre, une mine d'identification des orchidées du Sud-Ouest, qui m'a énormément aidée :
J'espère vous avoir donné l'envie, lors de mes balades fleuries ariégeoises, d'ouvrir encore plus grand vos yeux sur la nature merveilleuse qui nous entoure, et qui est hélas en péril : profitons-en tant qu'il est temps.
Je vous souhaite, tel Chamallow qui suit l'ombre dans le jardin, de vous trouver un petit coin bien au frais. A très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !
Nous voici arrivé au terme de notre voyage. Une vue d'Auzat, le village au-dessus duquel nous avons résidé :
Nous avons découvert ce dolmen posé en équilibre au sommet d'un promontoire. Intrigués - parce que ok on veut bien croire que les hommes du néolithique avaient des outils mais quand même - nous avons découvert qu'il avait tout simplement glissé d'un pic situé de l'autre côté de la vallée, qui était alors entièrement recouverte de glace. Il a été taillé par la suite pour lui donner cette apparence de dolmen.
Ça grimpe... Du coup pendant les pauses (pas sportive hein, vous le savez !) j'ai fait des photos (cliquez dessus pour admirer de plus près les fleurs et voir leurs noms précis).
Des oeillets :
Ainsi que cette variété de raiponce :
Dans la même zone, nous avons découvert une autre sorte de raiponce très originale, par sa couleur et la forme de ses pétales :
Nouvelle grimpette en voiture cette fois-ci jusqu'au village de Goulier - un véritable coup de coeur. Des fleurs partout ! Je suis restée en admiration devant cet hortensia grimpant...
Jusque dans ces chaussures de randonnée...
Juste au-dessus du village, nous sommes restés intrigués devant cette fontaine protohistorique, les pierres grossièrement taillées sous forme de visages humains ont été trouvées après une crue, et mises ainsi en valeur :
Nous avons fait un bout de chemin sur la Route des Corniches, où nous avons admiré ces petites chapelles romanes, telle celle de Vernaux :
Unac :
Axiat :
Ainsi que le château de Lordat, de loin : la visite sera pour une autre fois.
Pendant notre voyage, j'ai fait plein de petites esquisses à l'aquarelle, mais j'ai finalisé celle-ci, que je vous montre sans prétention, hein, juste pour partager le plaisir que j'ai ressenti à admirer ces merveilles de la nature :
Nous avons vraiment apprécié ce séjour un peu hors du temps, nul doute que nous repartirons dans les Pyrénées l'an prochain découvrir d'autres coins magiques ! La prochaine fois, ce sera le "spécial orchidées" promis, il me manquait des noms que j'ai pu obtenir auprès d'un spécialiste. A très bientôt, dans l'atelier de Loucat et ses chats, histoire de voir ce qu'il s'y passe...
Poursuivons notre petit périple ariégeois, cette fois-ci vers le col de Port.
Sur la route, nous avons admiré de merveilleuses cascades :
Cette magnifique ombellifère poussait près de l'eau : cliquez sur la photo pour avoir le nom des plantes et les admirer de plus près.
Au détour d'un virage, nous avons rencontré le majestueux lys des Pyrénées :
Voici deux sortes de gentianes, à ma grande surprise car je ne connaissais que la première variété :
Passé le col d'Agnès, on voit apparaît l'étang de Lers, que l'on peut approcher en voiture - une chance pour moi, les autres lacs de montagne m'étant inaccessibles. Nous avons profité de ce lieu en toute quiétude, en grimpouillant autour des berges escarpées - rien de très physique, sauf pour moi, j'étais ravie. L'eau était limpide et pleine de truites, que nous avons longuement admirées.
Une découverte fleurie, encore : la grassette, avec sa couleur vive et son long éperon, qui est une plante insectivore !
Et cette inflorescence toute en légèreté :
Je m'arrête là pour aujourd'hui, j'espère ne pas vous avoir perdus en route...Le prochain article sera un peu plus court, avant le "spécial orchidées". A très bientôt dans l'atelier de Loucat et ses chats !